« En voyant l’offre d’emploi, j’ai pris conscience du challenge que représentait cette industrie » déclare David. Ingénieur diplômé de l’Ecole des Mines, il a réalisé la totalité de sa formation post baccalauréat en alternance, toute première promotion à expérimenter ce type de formation à l’époque. Après plusieurs années dans le secteur de la métallurgie, de la transformation de produits semi-finis aux produits finis, il se retrouve dans l’industrie multi-matériaux, transformation du bois, plastique et carton pour le secteur de la cosmétique et de la pharmacie. Puis, il se retrouve dans l’industrie automobile : chef de projet Europe dans un premier temps, il devient rapidement Black Belt, 6 Sigma Lean et réalise plusieurs projets en Italie, Allemagne et Grande-Bretagne. Au sein du même groupe, il devient plus sédentaire et est rattaché à une unité à Amiens où il porte la responsabilité d’unité autonome de production puis prend en charge la responsabilité logistique du site. Mais, la crise automobile touche de plein fouet l’activité du site d’Amiens et David effectue un virage professionnel en décidant de découvrir un autre secteur d’activité. Au travers des sociétés de prestation de service et de la logistique de distribution pour Norbert Dentressangle entre autres, devenu XPO Logistics, David côtoie les plus grands noms du Luxe à la Française, la très grande distribution. Par la suite, l’intérêt pour la transformation de ce métier l’oriente naturellement vers la logistique 4.0, la robotisation et l’automatisation de la logistique de distribution mais aussi de production pour l’industrie.
Repéré par les équipes RH d’Ÿnsect, David accepte de relever le challenge d’accompagner l’entreprise dans son nouveau défi : « Dans l’industrie, peu d’entreprises comme Ÿnsect proposent des aventures aussi extraordinaires et avec autant de sens ! »
Chez Ÿnsect, David travaille au sein de l’équipe ŸNGE sur la conception de la ferme verticale à Amiens. Il est de ceux qui s’occupent de dorloter les insectes et veiller à leur élevage dans des « conditions optimales » : gestion des flux internes à l’exploitation des dizaines de milliers de bacs d’élevage par jour… Pour l’heure, il travaille à Paris mais bientôt, il rejoindra les équipes sur place. David est très conscient des problèmes écologiques et environnementaux « Je suis fier de travailler dans une entreprise qui a plus de sens qu’un simple label ! Je pense au futur que je vais offrir à mes enfants, à notre planète. » et c’est une de ses motivations quotidiennes.
Selon lui, pour travailler chez Ÿnsect, il faut savoir continuellement s’adapter et notamment au vivant et à ses contraintes. Il faut aussi être réaliste, factuel et bien sûr, garder les pieds sur terre tout en regardant loin devant. Il faut aussi avoir être force de propositions : les 150 Ÿnsecters participent à la construction de l’édifice. Et lorsqu’on lui demande comment il décrirait Ÿnsect, David sourit « C’est quelque chose d’inimaginable, il faut être un peu fou pour se lancer là-dedans ! Mais finalement, c’est assez réaliste parce que ça répond à un vrai besoin, nourrir autrement les animaux, les plantes et les Hommes ».
Dans son quotidien, David apprécie particulièrement l’échange et notamment des savoirs, le « bouillon de connaissance » dont chacun peut s’imprégner et ressortir grandi. « Tout le monde parle de sa culture, on ne sent pas la hiérarchie et chacun évoque ses passions ». Pour lui, c’est une véritable aventure qui commence mais qui est loin d’être terminée !